5 décembre 2024
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A partir de quand faut-il commencer à penser à la retraite ?

Est-il judicieux de « mettre de côté » pour ses vieux jours dès que l’on rentre dans la vie active ? Faut-il privilégier l’épargne liquide ou des placements dans la pierre ? S’il n’existe pas de réponse définitive à ces questions, une évidence s’impose : il faut au minimum savoir adopter la stratégie patrimoniale en accord avec son âge. Parce que les priorités ne sont pas les mêmes à 30, 40 ou 50 ans, les choix de placements doivent eux aussi évoluer. Voici nos conseils.

L’épargne « liquide » et disponible, idéale pour débuter dans la vie

Pour les trentenaires qui démarrent dans la vie active, penser à la retraite est impossible. Il faut choisir des produits d’épargne cohérents avec les besoins. En plus d’un plan d’épargne logement et du bon vieux Livret A, il est aussi possible de disposer d’une assurance vie (le nouveau placement préféré des Français, qui vient de dépasser les 1 500 milliards d’euros collectés – source lesechos.fr). L’argent reste toujours disponible, ce qui est indispensable pour cette période de la vie à laquelle les situations professionnelles comme personnelles ne sont pas toujours stabilisées. Alors que le cap des 30 ans est franchi, pourquoi ne pas imaginer prendre un peu de risques en ouvrant un PEA (Plan d’Epargne en Actions). Une manière de commencer la diversification de son patrimoine, qui va se renforcer avec l’âge. Celui-ci laisse de belles possibilités car son plafond historique de 132 000 €, fixé en 2003, a été relevé à 150 000 € au 1er janvier 2014 (source : economie.gouv.fr).

Les placements financiers, un choix idéal pour les « quadra »

Après 40 ans, les situations sont en général beaucoup plus stabilisées. Le prêt pour la résidence principale est soit en cours pour encore quelques années, soit soldé, et il devient nécessaire de se constituer un capital financier. Pour payer les études des enfants, pour faire face à un imprévu de santé, un accident de la vie, mais aussi pour la retraite. Commencez par remplir les livrets et autres comptes disponibles évoqués plus haut. L’assurance vie doit devenir votre placement privilégié. Profitez des plans d’épargne dans votre entreprise, et lancez-vous également avec un plan d’épargne retraite en rente (Perp) qui vous permettra également, ce qui n’est pas négligeable, de bénéficier d’une réduction d’impôt.

Compenser la baisse de revenus avant la retraite

En passant le cap des 50 ans, la capacité d’épargne doit, logiquement, devenir plus forte. Le crédit de la maison est remboursé (la durée la plus fréquente est comprise entre 15 et 20 ans) ! Tout en aidant les enfants, s’ils sont financièrement dépendants, il faut profiter de cette aisance financière pour doper son patrimoine financier. Assurance vie et plan d’épargne en rente sont à privilégier. Et l’immobilier ? Anticipez l’achat d’une résidence secondaire, qui sera pourquoi pas, votre résidence principale au moment de la retraite. Vous pouvez également, dans une logique de diversification, envisager un investissement locatif. Outre les revenus complémentaires générés, les investissements immobiliers peuvent générer un allègement fiscal important … il existe, pour ce faire, de nombreux dispositifs fiscaux (permettant déficit foncier, ou réduction d’impôt).

Alors que la retraite approche, c’est le moment de faire les comptes. De quel montant d’épargne disponible disposez-vous ? Sécurisez celui-ci, notamment en sortant des supports obligataires. Regardez en détail quel sera le « manque à gagner » suite à votre passage à la retraite, et boostez les placements prévus pour compenser ces pertes.

 

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